Sillage de bateau et remous : quelles sont les bonnes pratiques ?

février 10, 2023

Le sillage est un terme qui fait référence aux vagues causées par un bateau lorsqu’il se déplace sur l’eau. Le remous, quant à lui, désigne l’agitation de l’eau provoquée par l’hélice à l’arrière du bateau. Ces deux phénomènes peuvent causer des dégâts environnementaux et mettre en danger les autres embarcations sur l’eau. Il est donc important de prendre des précautions pour minimiser les impacts du sillage et des remous lors de la navigation.

Trouvez dans cet article, quelques bonnes pratiques à adopter pour une navigation en toute tranquillité.

Que faire pour éviter les dommages causés par le sillage et le remous ?

Afin de réduire la trainée du bateau et par conséquent les remous générés, il peut être intéressant de regarder au niveau de plusieurs facteurs . Pour éviter les dommages causés par ce phénomène, vous pouvez agir à travers quelques actions et vous assurer que les équipements de sécurité nautique à bord de votre navire sont bien présents.

1. Utiliser des moteurs et des hélices efficaces pour diminuer le sillage

L’utilisation de moteurs et d’hélices de bateau efficaces permet de réduire la résistance à l’avancement du bateau. Cela se traduit alors par une réduction de la trainée et des remous générés. En effet, plus la résistance est faible, moins cela nécessitera de puissance pour propulser le bateau.

Par ailleurs, cela permet d’économiser de l’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en diminuant les remous causés par le bateau.

Les différents types de moteurs et d’hélices permettant de réduire les remous de bateaux

Il existe différents types de moteurs et d’hélices disponibles sur le marché, chacun ayant un impact différent sur la réduction de la trainée et des remous du bateau.

  • Les moteurs à combustion interne (les moteurs à essence et les moteurs diesel) : Les plus couramment utilisés dans les bateaux de plaisance. Ils peuvent être efficaces pour réduire la trainée et les remous, mais ils génèrent des émissions polluantes. Pensez donc à nettoyer le réservoir à essence de votre bateau.
  • Les moteurs électriques : ces derniers n’émettent pas de gaz à effet de serre et sont silencieux. Cependant, leur autonomie est généralement limitée et ils ne sont pas adaptés à tous les types de bateaux.
  • Les hélices à pas variable : elles permettent d’ajuster leur forme pour réduire la trainée et les remous générés.
  • Les hélices à pas fixe : leur forme définie peut être efficaces pour réduire la trainée et les remous, mais leur performance dépend de la vitesse de rotation.

Il est important de noter que l’efficacité d’un moteur et d’une hélice dépend également de la forme et de la taille du bateau. Il est donc nécessaire de consulter un expert en sécurité nautique pour choisir l’équipement le plus adapté à votre bateau.

2. Opter pour une navigation à des vitesses appropriées

Naviguer à des vitesses appropriées permet de limiter les remous et les vagues générés par le bateau. Plus le bateau navigue vite, plus il y aura de remous et de vagues.

Au Canada, les limites de vitesse recommandées varient selon les types de zones de navigation. En effet, dans plusieurs provinces, les plaisanciers sont limités à une vitesse de 10 km/h à moins de 30 mètres (98 pi 5 po) du rivage.

Qui plus est, naviguer à une vitesse trop élevée dans certaines zones peut causer des dégâts environnementaux et mettre en danger les autres embarcations et les baigneurs. Il est donc important de respecter les limites de vitesse établies pour protéger l’environnement et assurer la sécurité sur l’eau et éviter les risques d’abordage.

Éviter les zones sensibles et naviguer en respectant l’environnement

Il est important d’éviter de naviguer à proximité de zones sensibles pour protéger les écosystèmes marins et les espèces qui y vivent. Les zones d’alimentation des poissons, les zones de reproduction et les zones protégées sont particulièrement vulnérables aux impacts des activités humaines, comme la navigation.

Les remous et les sillages de bateaux peuvent perturber les comportements des espèces qui y vivent et causer des dégâts physiques aux écosystèmes.

Comment détecter et éviter les zones sensibles ?

Pour éviter ces zones dites sensibles, plusieurs dispositifs sont mis à votre disposition.

Tout d’abord, l’utilisation d’une carte maritime permet d’indiquer les zones sensibles et les interdictions de navigation. Il en est de même pour les systèmes de navigation qui peuvent être équipés de fonctions de cartographie indiquant les zones sensibles.

Faites aussi confiance aux bouées de signalisation déjà installées, elles peuvent être de très bons indicateurs.

Enfin, il existe de nos jours, des applications pour smartphones qui permettent aux navigateurs de localiser ces zones sensibles.

Jetez-vous à l’eau en toute sérénité avec l’Institut National de Sécurité Nautique

Il est important pour les plaisanciers de contrôler leur vitesse pour prévenir les dégâts matériels ou les blessures causés par les remous et sillages de leur bateau. Il est à noter que les limites de vitesse ne sont pas toujours évidentes et qu’il est important d’être vigilant en tout temps. Pour ce faire, il existe des techniques permettant de diminuer votre impact sur l’environnement marin.

Si vous n’avez pas encore obtenu votre permis de bateau au Canada, il est temps de vous préparer et de passer votre examen en ligne en contactant l’Institut National de Sécurité Nautique. Cela vous permettra d’acquérir les mesures de sécurité nécessaires à la navigation tout en profitant d’activités nautiques.

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